Organes: Tumeurs solides
OCTIMET oncology MAJ Il y a 4 ans

Étude OMO1.01.02 : étude de phase 1 / 2 visant à évaluer la sécurité d’emploi et la tolérance de l’OMO-1 seul et en association à des traitements anticancéreux chez des patients ayant des tumeurs solides malignes localement avancées, non résécables ou métastatiques. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : la peau, les muqueuses, les os, les organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. L’OMO-1 est une petite molécule inhibitrice de MET, un gène responsable de certains types de cancer héréditaires qui est activé dans la plupart des tumeurs solides. L’activation de MET est souvent associée à un pronostic plus défavorable. L’OMO-1 a montré dans les études précliniques une activité antitumorale potentielle. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et la tolérance de l’OMO-1 seul et en association à des traitements anticancéreux chez des patients ayant des tumeurs solides malignes localement avancées, non résécables ou métastatiques. L’étude comprendra plusieurs modules. Dans la partie A de chaque module, les patients recevront de l’OMO-1, 2 fois par jour en escalade de dose jusqu’à déterminer la dose recommandée de OMO-1 à administrer lors de la parie B. Dans la partie B et dans les modules additionnels potentiels, les patients seront répartis en plusieurs groupes d’expansion en fonction de certaines spécificités, pour évaluer l’activité antitumorale, l’effet de la nourriture ou la pharmacocinétique des associations de l’OMO-1 avec des médicaments anticancéreux. Les patients seront suivis jusqu’à 28 jours après la fin du traitement avec l’OMO-1.

Essai ouvert aux inclusions
AbbVie MAJ Il y a 4 ans

Étude M15-819 : étude de phase 1 évaluant l’efficacité et la sécurité de l'ABBV-428 seul ou en association avec du nivolumab chez des patients ayant des tumeurs solides de stade avancé. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. La neurotensine est un modulateur de l’effet de la dopamine jouant un rôle dans la régulation de l’activité du pancréas et dans la croissance et la prolifération des cellules. La neurotensine est produite dans le cerveau et dans les cellules endocrines de l’intestin. La quantité de cette hormone dans le sang est finement contrôlée par le corps mais il arrive qu’elle échappe avec son récepteur à ce contrôle. Cette absence de régulation est à l’origine de plusieurs tumeurs. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. Le nivolumab est un anticorps ciblant la protéine PD-1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et d’aider le système immunitaire à éliminer ou limiter la prolifération des cellules cancéreuses. L’ABBV-428 est un nouvel anticorps conçu pour stimuler le ligand CD40 et déclencher une réponse immunitaire contre les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité de l’ABBV-428 seul ou en association avec du nivolumab chez des patients ayant des tumeurs solides de stade avancé. Les patients sont répartis en 2 groupes et 4 sous-groupes : Les patients du 1er groupe recevront de l’ABBV-428 toutes les 2 semaines. La dose de l’ABBV-428 sera régulièrement augmentée par groupe de patients, afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la phase d’expansion de dose, à des groupes de patients selon leur maladie. Au premier, deuxième et troisième sous-groupe. Lors de la phase d’expansion de dose, les patients seront répartis en 3 sous-groupes (sous-groupes A, B,C) en fonction de leur maladie. Ils recevront tous de l’ABBV-428 toutes les 2 semaines à la dose la mieux adaptée déterminée dans le premier groupe. Les patients du 2ème groupe recevront de l’ABBV-428 toutes les 2 semaines associé à du nivolumab à la dose et à la fréquence approuvées. La dose de l’ABBV-428 sera régulièrement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer, lors de la phase d’expansion de dose, à un groupe de patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules. Les patients du 4ème sous-groupe (sous-groupe D) recevront de l’ABBV-428 toutes les 2 semaines, à la dose la mieux adaptée déterminée dans le 2ème groupe, associé à du nivolumab à la dose et à la fréquence approuvées. Les patients seront suivis jusqu’à 2 ans après le début du traitement de l’étude.

Essai clos aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 5 ans

Étude BP29392 : étude de phase 1, en escalade de dose, évaluant la tolérance et l’efficacité de l’association du RO7009789, un agoniste du CD40et du MPDL3280A, un anti PD-L1, chez des patients ayant une tumeur solide localement avancée et/ou métastatique. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisque, à eux seuls, ils représentent 90% des cancers humains. Il a été démontré qu’on pouvait détecter la présence de cellules immunitaires dans beaucoup de ces tumeurs. Certaines de ces cellules immunitaires ont la capacité d’éliminer les cellules cancéreuses. Les chercheurs travaillent aujourd’hui à développer des molécules thérapeutiques, telles que des anticorps, capables de restaurer l’activité anti tumorale des cellules immunitaires pour lutter contre les cancers. Il s’agit de l’immunothérapie. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance et la sécurité du RO7009789 en combinaison avec l’atézolizumab, qui sont tous les 2 des médicaments d’immunothérapie, chez des patients ayant une tumeur solide localement avancée et/ou métastatique qui ne se prête pas à un traitement standard. L’étude sera réalisée en 2 étapes : Dans l’étape 1 : Elle visera à vérifier la sécurité d’administration de RO7009789 et d’atézolizumab et définir la dose maximale tolérée (DMT) de RO7009789 administrée de façon simultanée avec atézolizumab. Dans une première partie, les patients recevront des doses croissantes de RO7009789 par voie sous-cutanée (SC) le 1er jour de la 1ère cure et de l’atézolizumab en perfusion intraveineuse (IV) d’1h30 3 semaines après, le 1er jour de la 2ème cure. Le traitement par atézolizumab sera répété le 1er jour de chaque cure de 3 semaines tant que le patient éprouvera un bénéfice clinique ou jusqu’à intolérance. En cas de bonne tolérance, la seconde perfusion d’atézolizumab pourra être délivrée en 1h, puis en 30 min à partir de la 3ème perfusion. Les patients seront hospitalisés 24h pour l’administration des 2ème et 3ème doses d’atézolizumab. Un électrocardiogramme sera effectué à la sélection, 30 min avant le début et après la fin de la perfusion le 1er jour des 3 premières cures et à la visite de fin d’étude. Des biopsies des tumeurs seront réalisées lors de la sélection et le 8ème jour de la 1ère et 3ème cure. Dans une deuxième partie, les patients recevront des doses croissantes de RO7009789 par voie SC le 2ème jour de la 1ère cure. Si les réactions au site d’injection limitent la dose, la voie d’administration IV peut être utilisée dans les groupes suivants. La dose et la voie d’administration pour la partie 2 seront établies. Ils recevront aussi de l’atézolizumab à J1 de chaque cure, toutes les 3 semaines selon les mêmes conditions que lors de la première partie. Un ECG sera effectué à la sélection, 30 min avant le début et après la fin de la perfusion à J1 des 3 premières cures et à la visite de fin d’étude. Des biopsies tumorales seront réalisées au screening et à J8 de la 2ème cure. Dans l’étape 2 : Elle visera à évaluer la sécurité et l’activité clinique d’administrations concomitantes multiples de RO7009789 et d’atézolizumab dans les indications spécifiques et d’affiner la dose, le schéma d’administration du RO7009789. Les patients recevront de l’atézolizumab à J1 de chaque cure toutes les 3 semaines et du RO7009789 à la dose et par la voie définies (SC ou IV) dans la partie 1 un jour après l’administration d’atézolizumab toutes les 2 cures de la 1ère à la 7ème cure puis toutes les 4 cures. Un ECG sera effectué à la sélection, 30 min avant le début et après la fin de la perfusion à J1 des 4 premières cures et à la visite de fin d’étude. Des biopsies tumorales seront réalisées au screening et à J8 de la 2ème cure. Une IRM sera effectuée lors de la sélection, dans les 2 semaines précédant l’administration du traitement, à la 4ème cure, lors de la visite de suivi de la tolérance à 1 mois post-traitement. Les patients seront suivis à 5 mois après la dernière perfusion d’atézolizumab.

Essai ouvert aux inclusions